jeudi 6 septembre 2007


Le 28 août, passant par Clermont-Ferrand, je suis rentrée au musée pour une exposition sur les insectes. J'ai noté tout aussitôt sur mon calepin, avoir vu :
Le petit mars changeant
dont les écailles de l'aile sont tantôt mauves, tantôt brunes, selon l'angle de vue*
(phénomène optique : ses écailles sont striées de minuscules plis qui renvoient à l'œil une seule longueur d'onde, donc une seule couleur, par diffraction de la lumière).

L'hoplie bleue, dont j'avais vu cet été une éclosion telle au bord de la Desges, qu'on aurait dit des fleurs de myosotis dans un champ.
D'autres beaux coléoptères, dont :
- l’Oréine très belle, rayée de rouge ;
- l’Oréine magnifique, comme un bijou de cuivre.
La Cétoine splendide, que l'on ne peut voir car elle vit dans les frondaisons des arbres et n'en descend jamais.

* « en fait, il n'y a de perception qui ne se modifie à chaque instant » Henri Bergson, La pensée et le mouvant.

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