mercredi 11 décembre 2019

jeudi 28 novembre 2019

Dans la vallée de la Desges

aquarelle, crayon et un peu de Posca.

mardi 1 octobre 2019

Rêveries d'une promeneuse ferroviaire

"Rêveries d'une promeneuse ferroviaire", mon carnet de voyage sur la ligne des Cévennes,
paraîtra aux éditions de la Flandonnière, au printemps 2020 : environ 130 pages et une centaine de dessins, au format 280x198 mm.

vendredi 19 juillet 2019

La Bageasse : concert du soir


A Brioude

Chez Gisèle, place Saint-Jean
 Ce mois de juillet 2019, Brioude ressemble à Saint-Paul-de-Vence, sous le soleil exactement. Foule aux terrasses, artistes partout, concerts dans le rue. J'y suis pour croquer quelques instants.

Les festivaliers en pause
Croquis en vrac :
La mise en place du marché artisanal

vendredi 12 juillet 2019

Camping à Chapeauroux

Au camping "les eaux vives", une caravane attend ses propriétaires au pied des piles du pont ferroviaire.

jeudi 30 mai 2019

Vadrouille ferroviaire

La préparation de mon livre sur la ligne des Cévennes avance à grand pas. Ce début de semaine, nous étions trois paires d'yeux, trois regards différents et complices à la fois sur les lieux et les gens.


3 jours de vadrouille ferroviaire, afin de travailler textes et dessins pour le livre du Cévenol.

Martin de la Soudière, l'ethnologue, et Jocelyne Guillaud, cheminote et sociologue, m'ont accompagnée le long de la ligne, en travaux pour le moment. Le voyage, de Langeac à Chamborigaud, fut ponctué de rencontres avec les travailleurs du rail et aussi avec les étonnants paysages de la vallée, où Martin voit de vivants "cours de géographie".

Tant mieux, parce que Pascal Desmichel, le géographe, l'autre auteur des textes du livre, était absent (et excusé) pour cause de surveillance d'examen à son université.



Le drapeau rouge, planté à chaque passage à niveau : la ligne est en travaux jusqu'au 14 juin.
L'Allier, la ligne, au-dessus d 'Alleyras.

 Jocelyne Guillaud et Martin de la Soudière à la rencontre des travailleurs du rail, ici à Jonchères.
A Génolhac.

samedi 26 janvier 2019

Un lieu où trois voies se rencontrent

De Cécile Bonhommet, un texte que j'aime pour sa sensibilité à l'esprit des lieux et que j'ai recopié hier dans le carnet :

"Il est un lieu où trois voies se rencontrent.
A cet endroit précis, il y a la voie liquide.
Elle, la Desges, est née au pied du Montgrand, en Lozère, dont elle a gardé la sauvagerie.
Là, à cet endroit précis, elle est est déjà grossie de tous ses affluents aux noms chantants, tels le ruisseaux d'Auzenc, de Broussous, de Tombatou, de Broully, de Pratcros, ceux de Fongondy, Lestager, Chambonnet, et encore les ruisseaux de Plas, de Coustas, puis la Gourgueyre, et encore, le ruisseau de Lescoussousses, le ravin des Combes, les ruisseaux du Frau, ceux des Taillades, de Meyronne, le ravin de Combe Brunet, celui des Charbonnières, les ruisseaux de la Borie, Digons et celui de Pourcheresse.
Elle passe là, à cet endroit précis, peu avant de mêler ses eaux à celles de la grande rivière, l'Allier.
A cet endroit précis, il y a la voie routière.
Bitumée, elle s'écarte de la grand'route pour s'enfoncer vers des villages reculés ; elle semble aller à contre-courant, pour nous mener au bout du monde.
Là, à cet endroit précis, elle longe la rivière au plus près, semblant se fondre en elle, séparée d'elle juste par un muret
A cet endroit précis, la voie liquide et la voie solide sont enjambées par une arche de la voie ferrée qui semble être là, à cet endroit précis, pour les aider à rester ensemble, bien qu'à contre-sens, juste là.... là.... à cet endroit précis. Avant que chacune de ces voies aille là où elle doit aller."