lundi 29 octobre 2007

vers le Mourre de la Gardille


Tellement touchée par cette idée, remonter la rivière à dos de poisson jusqu'au Mourre de la Gardille (où l'Allier prend source, comme chacun ne sait pas…) qu'il m'a fallu dessiner la chose…

jeudi 25 octobre 2007

œil pour œil


Bernard m'a envoyé cette image à « fourrer » dans [mon] blog, « comme commentaire de ton galet peint à moins que ça ait à voir avec le saumon altiligérien, emblème du petit peuple des "remontants" qui campe depuis si longtemps dans mon imaginaire dans l'attente d'un voyage à pied "pour de vrai", qui parti de Brioude - au moins- le verrait remonter jusqu'au Mourre de la Gardille… Sur les traces de ceux qui il y a si longtemps revinrent ici - où pourtant ils n'étaient jamais venus auparavant, comme on revient à une source - soit en chevauchant des poissons soit portés au creux d'une moule d'eau douce …

Était-ce au tout début ou au commencement ?… au tout début plutôt, encore avant les épierreurs, quand le tout était sous l'eau !

Au début quoi !

Bises. BQ.»

mercredi 17 octobre 2007

Mais pourquoi ces gens prennent-ils la route pour une poubelle?
Bien pire sur la route de Saugues car plus de passage ; la Gravière de Chanteuges, que l'été parsème de détritus divers… Monsieur et madame Rien-à-foutre-des-autres sont passés par là.

vendredi 12 octobre 2007


Le mythe d'Orphée nous commande de ne pas nous retourner, afin que la mort ne vainque, mais nous nous retournons toujours. Ainsi le fais-je, au milieu de mon âge, pour m'apercevoir combien tant a changé. Sans nostalgie, car à peine ai-je connu ces choses et dans mon ignorance d'enfant, d'adolescente, je ne pouvais imaginer qu'elles fussent si près de s'en aller pour toujours, poussées par l'irrésistible mouvement que nous-même imprimons au monde : les dernières chaumines au sol inégal de terre battue, que la fumée boucane, que seule une porte sépare de l'étable. Les dernières charretées de foin dans lesquelles, nous les gamins, nous nous jetions depuis la fenière, le dernier lait cru versé dans le pot et payé d'une pièce de 1 franc. Et ces petits bars-restaus de village où vous accueille une vieille dame vêtue d'un tablier bleu sur une robe sombre, qui part dans sa cuisine pour faire passer le café. Ce café qui est chaud, qui délasse et que l'on boit en regardant à travers la buée de la vitre l'automne roussir le vieux massif.
(Toutes choses qui à présent sont entrées dans l'invisible, dans le regard de l'ange, le regard très doux de ceux qui savent qu'il ne sert à rien de hâter les destins).

jeudi 4 octobre 2007

Les hirondelles ont quitté le clocher, bergeronettes et rouges-queues restent seuls maîtres de la place.

mercredi 3 octobre 2007

mardi 2 octobre 2007

Automne

« La nature, après s'être montrée pimpante et joyeuse comme une brune qui espère, devient alors mélancolique et douce comme une blonde qui se souvient ; les gazons se dorent, les fleurs d'automne montrent leurs pâles corolles, les marguerites percent plus rarement les pelouses de leurs yeux blanncs, on ne voit plus que calices violâtres. Le jaune abonde, les ombrages deviennent plus clairs de feuillage et plus foncés de teintes, le soleil, plus oblique déjà, y glisse des lueurs orangées et furtives, de longues traces lumineuses qui s'en vont vite comme les robes traînantes des femmes qui disent adieu. »
H. de Balzac, Les paysans, chapitre VII

lundi 1 octobre 2007


Generik'vapeur
Du très urbain, un rock bien crade et saturé, beaucoup de bière et de bruit, voilà qui change des processions!