samedi 12 mai 2018

Voies ferrées


1 commentaire:


  1. Comme l’épi sur la branche de petites limagnes
    S’accrochent vers les sources

    A ces étés sans pluie

    Plus loin le nouveau monde
    Les horloges en panne

    Veillant sur les falaises qui sombrent dans les haldes
    La course d’un Allier, les poussières d’un été
    En sorte de préludes aux gammes tempérées

    Pineraies estivales aux bribes de résinesa
    Dépilages béants lardant d’anciens ubacs
    Que les hommes ont quittés
    Dans l’ombre des regrets

    Images qui m’étreignent
    Aux détours d’une vie

    A ces étés sans pluies
    Savoureuses sous la tuile

    Y dorment sous les tertres
    Des semailles d’amour



    Elles veillent ces autrefois.





    Comme l’épi sur la branche de petites limagnes
    S’accrochent vers les sources

    A ces étés sans pluie

    Plus loin le nouveau monde
    Les horloges en panne

    Veillant sur les falaises qui sombrent dans les haldes
    La course d’un Allier, les poussières d’un été
    En sorte de préludes aux gammes tempérées

    Pineraies estivales aux bribes de résinesa
    Dépilages béants lardant d’anciens ubacs
    Que les hommes ont quittés
    Dans l’ombre des regrets

    Images qui m’étreignent
    Aux détours d’une vie

    A ces étés sans pluies
    Savoureuses sous la tuile

    Y dorment sous les tertres
    Des semailles d’amour



    Elles veillent ces autrefois





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