Deux photographies extraites du livre «instants de Haute-Loire» de Jean-Paul Galland.
Et ce texte de Pierre Jourde dans «Pays perdu» : «On n'échappe pas comme ça à la tante Léontine. […] Elle appartient comme Joseph, comme l'arrière-grand-père, à l'une des deux peuplades, celle des Mongols : le visage large et rond, aux pommettes et aux arcades sourcilières marquées, les yeux bridés. Dans la robe blanche qui peine à faire le tour de sa carrure puissante, la couronne des épousées sur le crâne, elle figurerait aussi bien, avec le même naturel, sur la photographie d'un mariage à Oulan-Bator dans les années 40. D'ailleurs il suffit de grimper sur un kilomètre la butte qui commence derrière sa maison, et la steppe se déploie. Il n'y a plus que les ondulations de l'herbe et des troupeaux.
Le petit homme, à côté d'elle sur la photographie, a disparu depuis longtemps […] Son visage sec, sans largeur, au grand nez osseux, décelait l'autre espèce, celle des sarrasins, avec leurs yeux charbonneux et leur peau mate.»
Ici dans la vallée, plutôt des celtes, l'œil bleu…
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