Mais pourquoi ces gens prennent-ils la route pour une poubelle? Bien pire sur la route de Saugues car plus de passage ; la Gravière de Chanteuges, que l'été parsème de détritus divers… Monsieur et madameRien-à-foutre-des-autres sont passés par là.
On court toujours, pour quoi faire ? après quoi ? Et ce lundi, pressée par le temps (on se demande comment il peut s'écouler si lentement parfois et avec tant de précipitation bien souvent), je descendais à la gravière de Chanteuges afin de capturer quelques belles prises (photographiques) dans le dessein de les faire parvenir à une jeune fille organisant des sorties "scout" et attirée par notre beau pays. Le soleil était haut dans le ciel bleu azur enfin lavé de cet été si terne. Je tentais donc de capter la beauté du lieu quand, au détour d'un chemin, des immondices... Je restais un moment le regard dans le vague tentant de comprendre... Comprendre pourquoi et comment on pouvait laisser derrière soi de tels stigmates. Les lieux étaient immaculés avant la venue de ces malotrus et, eux, s'étaient égoïstement rassasiés de la propreté de l'endroit pour finir par s'en aller une fois leur oeuvre de désinvolte vandalisme achevée... Deux, trois jours plus tard, une émission de télévision sur les gestes écologiques qui prévenaient que nous devrons consommer moins et autrement pour conserver notre planète. Et là, une question se pose : si l'individu ne voit pas les déchets au sol comment peut-il être concerné par la santé de la planète, presque invisible, elle... Du coup, je me remémore mon arrivée, ici, en 1999, ce coin de campagne encore un peu préservée des superflus de la vie citadine, les grands-mères auvergnates que l'on salue et avec qui la discussion prend un tour plus intime, elles nous racontent un peu leur vie et on rêve de ces temps anciens où tout était plus simple... Ici, on est partagé. Partagé entre l’idée de faire découvrir ce terroir riche de nature et de personnalités et celle de le sauvegarder, petit écrin de paradis invisible aux explorateurs des temps modernes…
La Planéte s'en fout du tiers comme du quart…elle survivra à l'homme !…mais l'homme que l'on a tout fait pour qu'il ne soit plus au centre de le création -trop anthropocentrique qu'y disait les cons ! - ne pense plus puisque pour le faire il ne peut plus appuyer sur lui-même sa pensée qui est ce qu'il a de plus propre et du coup penser la création dont il est le concepteur…ce qui par ailleurs n'est pas évacuer Dieu ,mais il est trop pris pour avoir la tête à ça: qu'on se rende compte avoir bien en main à la fois les deux infinis et l'éternité, c'est un boulot à plein temps ! Alors qu'on oublie "la planéte-alibi" et qu'on revienne à l'homme et au temps dont seul il a conscience et qui lui donne sa mesure de mortel ! Là est sa place à l'écart des rêves d'harmonie un tantinet créationniste de certains, des fantasmes bioniques et robotiques d'autres rêveurs d'immortalité ou encore des allants génocidaires de ceux qui verraient bien l'élimination de ce primate devenu super-prédateur : humain tout ceci, trop humain ces différentes manieres d'échapper à l'homme…de l'évincer du centre et d'évincer ainsi le seul regard capable de voir le monde et de le faire venir à l'existence ! L'humain contre l'homme voilà ce à quoi on assiste ! Que pense les saumons du réchauffement climatique ? Rien ! L'homme lui le constate- en attendant des milliards de ses semblables vivent un peu mieux - et il va y remedier…ou disparaitre si ce que l'on croit être de son intelligence n'est en fait que de sa biologie…de sa nature quoi !
Mais pourquoi ces gens prennent-ils la route pour une poubelle?
On court toujours, pour quoi faire ? après quoi ?
RépondreSupprimerEt ce lundi, pressée par le temps (on se demande comment il peut s'écouler si lentement parfois et avec tant de précipitation bien souvent), je descendais à la gravière de Chanteuges afin de capturer quelques belles prises (photographiques) dans le dessein de les faire parvenir à une jeune fille organisant des sorties "scout" et attirée par notre beau pays.
Le soleil était haut dans le ciel bleu azur enfin lavé de cet été si terne. Je tentais donc de capter la beauté du lieu quand, au détour d'un chemin, des immondices...
Je restais un moment le regard dans le vague tentant de comprendre...
Comprendre pourquoi et comment on pouvait laisser derrière soi de tels stigmates.
Les lieux étaient immaculés avant la venue de ces malotrus et, eux, s'étaient égoïstement rassasiés de la propreté de l'endroit pour finir par s'en aller une fois leur oeuvre de désinvolte vandalisme achevée...
Deux, trois jours plus tard, une émission de télévision sur les gestes écologiques qui prévenaient que nous devrons consommer moins et autrement pour conserver notre planète. Et là, une question se pose : si l'individu ne voit pas les déchets au sol comment peut-il être concerné par la santé de la planète, presque invisible, elle...
Du coup, je me remémore mon arrivée, ici, en 1999, ce coin de campagne encore un peu préservée des superflus de la vie citadine, les grands-mères auvergnates que l'on salue et avec qui la discussion prend un tour plus intime, elles nous racontent un peu leur vie et on rêve de ces temps anciens où tout était plus simple... Ici, on est partagé. Partagé entre l’idée de faire découvrir ce terroir riche de nature et de personnalités et celle de le sauvegarder, petit écrin de paradis invisible aux explorateurs des temps modernes…
La Planéte s'en fout du tiers comme du quart…elle survivra à l'homme !…mais l'homme que l'on a tout fait pour qu'il ne soit plus au centre de le création -trop anthropocentrique qu'y disait les cons ! - ne pense plus puisque pour le faire il ne peut plus appuyer sur lui-même sa pensée qui est ce qu'il a de plus propre et du coup penser la création dont il est le concepteur…ce qui par ailleurs n'est pas évacuer Dieu ,mais il est trop pris pour avoir la tête à ça: qu'on se rende compte avoir bien en main à la fois les deux infinis et l'éternité, c'est un boulot à plein temps ! Alors qu'on oublie "la planéte-alibi" et qu'on revienne à l'homme et au temps dont seul il a conscience et qui lui donne sa mesure de mortel ! Là est sa place à l'écart des rêves d'harmonie un tantinet créationniste de certains, des fantasmes bioniques et robotiques d'autres rêveurs d'immortalité ou encore des allants génocidaires de ceux qui verraient bien l'élimination de ce primate devenu super-prédateur : humain tout ceci, trop humain ces différentes manieres d'échapper à l'homme…de l'évincer du centre et d'évincer ainsi le seul regard capable de voir le monde et de le faire venir à l'existence ! L'humain contre l'homme voilà ce à quoi on assiste !
RépondreSupprimerQue pense les saumons du réchauffement climatique ? Rien ! L'homme lui le constate- en attendant des milliards de ses semblables vivent un peu mieux - et il va y remedier…ou disparaitre si ce que l'on croit être de son intelligence n'est en fait que de sa biologie…de sa nature quoi !