samedi 3 avril 2010

Petite fille au bord d'Allier [la centauresse de Prades]


Il manque les oiseaux autour de la roche et sans doute quelques ombres dans la cabane, mais ce sera pour la prochaine étape!

samedi 27 mars 2010

La centauresse de Prades

J'ai commencé à bien travailler sur cette planche.

À Prades, on racontait aux enfants cette histoire afin de les éloigner de la rivière : un cheval très blanc et très doux laissait les minots monter sur son dos et ce dos s'agrandissait au fur et à mesure pour porter toujours plus d'enfants. Mais c'était un cheval diabolique et lorsque tous les enfants étaient montés, il partait les noyer à la rivière. Cette histoire se raconte un peu partout en Auvergne… les rivières y sont traitresses…
J'ai, quant à moi, voulu y méler une centauresse. Il n'est pas sûr d'ailleurs qu'elle ait l'intention de noyer la fillette. Comme tous ceux de son espèce, elle incarne aussi la sagesse et le voyage sur l'eau "into the wild" sera initiatique, pas mortel.
…à suivre.

et ci-dessous, l'histoire telle qu'elle est racontée, en Oc et du côté de Molompize, dans le Cantal.

Lo Chaval-Drac
Un jorn, dels enfants jogavon a la barra prèp de Molompisa. Un gente chaval blanc passa davant z-elses e s'arrèsta tot en les engaitar d'un biais complasent. Un dels enfants, mai ardit que les altres, salta sobre lo chaval que se bòta de genolhons per lo laissar montar. Un altre dròlle sèg lo primièr, tostes mònton en cropa pendent que l'eschina de la bèstia s'estira, s'estira que s'estiraràs... Lo Drac prend alèra sa corsa e galòpa vèrs V-Alanhon.
_ « Vos vase totses ennejar, diguèt lo Drac.
_ Senhatz-vos viste, les enfants, creidèt una vièlha femna que z-aviá vist lo manètge. Vos vai ennejar ; quò's lo Drac ! »
Les enfants esglasiats se senhon e se retròbon sobre lors pès a una lèga de Molompisa. Lo Drac s'èra avalit...

dimanche 21 mars 2010

mardi 23 février 2010

Trois jours en blanc, d'Issoire à Allègre

Faites comme nous, déplacez-vous sur la carte, quelques souvenirs reviendront à la surface de l'écran.
Et pour voir l'animation à sa taille réelle, cliquez ici.

mercredi 17 février 2010

lundi 1 février 2010

dimanche 24 janvier 2010

Bonheurs

J'éprouve ici, chaque jour ou presque, des bonheurs singuliers.
Par exemple : à la sortie de Reilhac une espèce de jardinet au milieu des parcelles cultivées. Le voir depuis la route, avec son cabanon, son noyer, ses rangées de choux, à chaque fois me comble de joie, petit monde tenant tête à l'uniformité des champs de maïs… Rencontrer les enfants Martin qui promènent leurs deux chèvres naines par le pays, est aussi un pur moment de bonheur (les entendre glousser, courir après les petites bêtes au front bas). C'est parfois simplement le soleil, la lumière, l'ombre que fait un oiseau sur la route.

Dresser des listes de bonheurs singuliers. Et bien l'écrire au pluriel, de peur qu'il ne fuit.

Alors BQ m'écrit "gardons les singuliers… comme pour loisir car quand ces trucs s'écrivent avec un S ils deviennent pluriel… Non à vrai dire c'est parce qu'à chaque fois bien que singulier singuliers qu'ils se raccrochent à d'autres - sinon comment les reconnaîtrions nous * ? - qui paradoxalement participe d'un tout unique, comme une mer première !"

… Et pourtant… Est-ce parce que je me fiche de la mer(e) première — comme justement de ma… première chemise? et que je préfère penser aux milliards d'animalcules qui finiront bien, à eux tous, inexorablement, par façonner un univers, et que je me méfie du Tout unique, comme je me méfie des pensées uniques ou du tout à 10 francs, et bien que je sache que l'Otium originel s'est terriblement dégradé dans la civilisation dite des loisirs, voilà que je tiens plus que jamais aux bonheurs singuliers, qui doivent pouvoir être une infinité. Mais oserait-on parler d'un bonheur infini, je veux dire sérieusement?

lutin endormi 2

vendredi 25 décembre 2009

mercredi 23 décembre 2009

Rencontre [Chanteuges/ route de Desges]



La salamandre, c'est un montage bien sûr… les salamandres ne se tiennent pas au bord des routes comme des poteaux indicateurs. Un montage à partir d'une photo qui m'a été offerte par une amie d'Isabelle, et je les remercie toutes deux.
Une autre photo m'a été offerte il y a quelques jours, par Evelyne : elle fait suite à mon cheminement parmi les croix du Gévaudan et me renvoie à l'image de l'antique cité [billet du 8 novembre 2009]


vendredi 11 décembre 2009

mardi 1 décembre 2009

La belle affiche…


…pour Bernard. L'occasion d'utiliser cette typo, la Democratica, qui est si belle ; dessinée en 1991 par Miles Newlyn pour Emigre, alors qu'il était tout frais émoulu du St-Martins College of Art. J'ai vu que son élégance, son aspect raffiné presque baroque, confèrerait de la densité à cette image. L'image elle-même c'est Bernard qui me l'a fourni. Il a fallu une ou deux opérations "Photoshop" pour lui redonner de la lumière des contrastes, un mouvement qui semble venu de l'intérieur, un peu de mystère en somme. C'est la photo d'une chapelle ruinée, au-dessus de Romagnat, chapelle bien spéciale, puisqu'elle avait été construite par François Henri Taché, architecte clermontois, grand prix de Rome qui s'était occupé un temps du reboisement du bois des Goules. Il y avait fait édifier un chalet de bois, ainsi qu'une construction formant pigeonnier et volière et puis cet édifice semi-circulaire, en pierre blanche, avec voûte en demi-coupole sur des ouvertures carrées formant créneaux, pour, parait-il, un culte de Vénus. Laissés à l'abandon après sa mort survenue en 1864, ces bâtiments sont vite devenus des ruines. Et puis, fin 1886, sa cousine, madame Astaix a fait restaurer l'édifice regardant Romagnat et elle a remplacé Vénus par une statue de N-D de Lourdes, devenue depuis "la vierge des Goules".

jeudi 26 novembre 2009

samedi 14 novembre 2009

dimanche 8 novembre 2009