Carnets de marche
Avec cette fin d'automne si douce, je marche. Je dessine en marchant et parfois même je marche en lisant et je ne peux pas éviter de citer Thoreau, dans son Éloge de la marche : «Une perspective absolument neuve est un grand bonheur, et je puis encore en dénicher n'importe quel jour. Deux ou trois heures de marche m'entraîneront dans une contrée étrange que je ne me serais pas attendu à voir. Une ferme isolée que je n'avais pas vu auparavant a parfois autant de valeur à mes yeux que les territoires du roi du Dahomey…»