mardi 26 décembre 2023

Saint-Arcons, 25 et 26 décembre 2023 : dessiner la lumière

 

mardi 18 juillet 2023

Dans l'Allier






Tour des viaducs de la Bouble et de la Sioule.
Dessins in Situ sur papier ancien


lundi 13 mars 2023

Chanteuges en noir et blanc

 

Avant les orages, un rapide croquis sur mon carnet A5, le cul dans l'herbe tendre et en noir et blanc.

Arrivée du printemps à petits pas… Saint-Julien-des-Chazes, 12 mars


 Aujourd'hui le thermomètre est monté à 20°, avec un petit soleil et à l'abri du vent, c'était magique ! Vallée de l'Allier, Haute-Loire.

dimanche 5 mars 2023

Mars : les vallées au soleil

 

Les dessins des beaux jours sont de retour. On les peint les yeux mi-clos, mains et visage caressés par le soleil, en cherchant de la lumière dans sa boîte d'aquarelle ou de gouache.

vendredi 6 janvier 2023

Saint-Georges d’Aurac-Gare, l’exact milieu de nulle part

En 1863, la PLM jeta son dévolu sur cette contrée marécageuse au milieu de nulle part, partie la moins propre aux cultures du domaine de Chassagnon. Là elle bâtit cette cité cheminote avec sa gare, kilomètre zéro de la ligne vers Saint-Étienne et passage de la ligne des Cévennes avant Langeac. Un nœud ferroviaire, donc. Composé, outre la gare, d’un immeuble d’appartements, d’un hôtel-restaurant et de quelques commerces, dont seul subsiste le Bar Des Sports, refuge de convivialité rurale. Un de ces lieux où les rapports humains semblent régis par des codes plus simples qu’ailleurs. Tout autour quelques maisons. Avec des habitants qui aiment ce lieu parce qu’il est au milieu de nulle part, parce que le train qui y amène un jour peut aussi bien vous ramener. La gare offre la rêverie des départs : pour autant les choses s’y tiennent dans l’ordonnancement SNCF, une façon de ranger les meubles, de mettre tout le monde à son poste. Paradoxalement un temple du mouvement. Dans ce temple, l’inattendu surgit : une enfant qui gardait les bêtes quitte d’un coup le pré où elles paissent pour courir à la gare quand se vend la Presse. C'est bien plus intéressant que les bovins placides qui se gardent presque tout seuls. Cette gare c’est sa gare, elle s’étonne que si peu de gens possèdent des gares aussi bien qu’elle possède celle-là ; c’est un univers d’importance. Elle sait qu’un jour, grâce à la gare, elle pourra partir, peut-être même dès les vacances prochaines.
Une dame sur le quai vendait du café par les fenêtres de l’autorail mais ne rendait pas la monnaie à temps, laissant le train démarrer avec à l’intérieur des voyageurs arnaqués et impuissants. Rumeur ferroviaire ? la vendeuse indélicate est-t’elle l’Incarnation d’un démon ancien, d’un péché capital, même si son escroquerie restait mineure. Aujourd’hui la minuscule bourgade sommeille au cœur de ses prairies à vaches, réveillée par l’arrivée de quelques trains et des parties de pétanque à côté des mobs anciennes de Patrick. C’est ici que je viens parfois attendre, à son arrivée de Paris, mon amie Sylvie.