le nageur sème dans l’eau le grain de son geste et déjà le fruit du mouvement longe la latitude et la lèche
il bêche la vague rétive
de ses extrémités sortent des effluves qui poussent
sa masse de chair que le rêve porte
à la porte du rêve au fil de sa respiration (Tristan Tzara, l'Homme approximatif)
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