mercredi 19 novembre 2014
jeudi 13 novembre 2014
mercredi 5 novembre 2014
mardi 4 novembre 2014
lundi 20 octobre 2014
samedi 27 septembre 2014
dimanche 7 septembre 2014
vendredi 22 août 2014
mardi 19 août 2014
lundi 18 août 2014
mardi 8 juillet 2014
jeudi 26 juin 2014
dimanche 22 juin 2014
Croquis des Dômes (2)
Au pied du col de Ceyssat, un pin. Le Pariou en fond, au dessus des bouleaux. À retrouver dans le numéro d'été du magazine Massif Central.
Croquis des Dômes (1)
samedi 14 juin 2014
mercredi 28 mai 2014
samedi 26 avril 2014
lundi 7 avril 2014
Volcans, le réveil ?
Illustration de couv pour un livre jeunesse (auteur Robert Goubet) : "le mystère des pierres folles".
Et paf, on réveille le volcans!
Au même moment où, ironie du sort, je parcours les Dômes pour un cahier de croquis dans Massif central Magazine…
Encre noire puis
colorisation sous Photoshop
Et paf, on réveille le volcans!
Au même moment où, ironie du sort, je parcours les Dômes pour un cahier de croquis dans Massif central Magazine…
Encre noire puis
colorisation sous Photoshop
lundi 24 février 2014
Chemins perdus
Il est surprenant de voir comment, surtout après un hiver et un printemps pluvieux, un sentier peut être détruit par la pratique du moto-cross.
Je pense en écrivant cela, à cette sente assez rude, qui, depuis l'arrière de la gare de Chanteuges, monte vers la Combe et Chirac. Les pierres jadis soigneusement disposées pour former un sentier, gisent à présent ça et là, retournées, comme disloquées par l'incessant labourage des pneus crantés. Le long serpent du chemin, avec ses écailles de pierre polie - que l'on devine encore par rares places - est devenu cette ravine bourbeuse qu'affectionnent les motards si j'en crois la physionomie de leurs circuits de compétition.
J'imagine les mains des pères, aidés du cantonnier, qui ont peut-être bâti ce chemin pour que les écoliers du hameau trouvent un appui plus sur par les soirs d'hiver, pour qu'ils arrivent à l'école avec des sabots moins crottés ? Mais il y a bien longtemps que les écoliers ne passent plus par là, quant aux randonneurs, on les a détournés sur d'autres voies balisées. Donc le chemin, de fait, est désormais dédié au seul usage des motos ravageuses. Ailleurs ce seront des 4x4 ou des quads qui se chargeront de la destruction.
La campagne devient ce monde où le chemin du marcheur ne survit que balisé, emprunté par des caravanes de randonneurs, devenu enjeu économique comme le "Saint-Jacques", le "Stevenson". Sinon, l'amateur de sport mécanique le transforme en bourbier impraticable ou bien le paysan en fait un roncier, une décharge, lorsqu'il ne l'inclut pas tout bonnement à son labour. Ne menant plus nulle part, le chemin se heurte à une clôture, ou disparait sous la végétation.
Pourtant que ces anciens chemins étaient signifiants! ils savaient épouser la pente la plus commode, embrasser un paysage, mener le plus rapidement d'un hameau à un village, relier l'abbaye à ses fermes.
Si nos édiles actuels ont admis que le lavoir, la croix, le puits doivent être sauvegardés, il n'en va pas de même pour le chemin qu'ils empruntent rarement - pour ne pas dire jamais - et qui pourtant donne tout son sens à ces petits amers du paysage. Mais le chemin est passage et nous voilà dans le monde du fugace, du subjectif. De plein pied dans une histoire non codifiée, le récit toujours à réécrire du trivial procédé qui consiste à se déplacer sur ses deux jambes, parfois accompagné d'une bête, d'un modeste charroi ou bien seulement de son rêve, mêlé à la poussière du monde, comme le poète et le vagabond.
Je pense en écrivant cela, à cette sente assez rude, qui, depuis l'arrière de la gare de Chanteuges, monte vers la Combe et Chirac. Les pierres jadis soigneusement disposées pour former un sentier, gisent à présent ça et là, retournées, comme disloquées par l'incessant labourage des pneus crantés. Le long serpent du chemin, avec ses écailles de pierre polie - que l'on devine encore par rares places - est devenu cette ravine bourbeuse qu'affectionnent les motards si j'en crois la physionomie de leurs circuits de compétition.
J'imagine les mains des pères, aidés du cantonnier, qui ont peut-être bâti ce chemin pour que les écoliers du hameau trouvent un appui plus sur par les soirs d'hiver, pour qu'ils arrivent à l'école avec des sabots moins crottés ? Mais il y a bien longtemps que les écoliers ne passent plus par là, quant aux randonneurs, on les a détournés sur d'autres voies balisées. Donc le chemin, de fait, est désormais dédié au seul usage des motos ravageuses. Ailleurs ce seront des 4x4 ou des quads qui se chargeront de la destruction.
La campagne devient ce monde où le chemin du marcheur ne survit que balisé, emprunté par des caravanes de randonneurs, devenu enjeu économique comme le "Saint-Jacques", le "Stevenson". Sinon, l'amateur de sport mécanique le transforme en bourbier impraticable ou bien le paysan en fait un roncier, une décharge, lorsqu'il ne l'inclut pas tout bonnement à son labour. Ne menant plus nulle part, le chemin se heurte à une clôture, ou disparait sous la végétation.
Pourtant que ces anciens chemins étaient signifiants! ils savaient épouser la pente la plus commode, embrasser un paysage, mener le plus rapidement d'un hameau à un village, relier l'abbaye à ses fermes.
Si nos édiles actuels ont admis que le lavoir, la croix, le puits doivent être sauvegardés, il n'en va pas de même pour le chemin qu'ils empruntent rarement - pour ne pas dire jamais - et qui pourtant donne tout son sens à ces petits amers du paysage. Mais le chemin est passage et nous voilà dans le monde du fugace, du subjectif. De plein pied dans une histoire non codifiée, le récit toujours à réécrire du trivial procédé qui consiste à se déplacer sur ses deux jambes, parfois accompagné d'une bête, d'un modeste charroi ou bien seulement de son rêve, mêlé à la poussière du monde, comme le poète et le vagabond.
lundi 17 février 2014
Chanteuges : le béal au bord de l'Allier
Dessin méditation
Présent parfait
de la main au papier
du papier à toutes ces choses vivantes sous l'éclat du soleil
Présent parfait
de la main au papier
du papier à toutes ces choses vivantes sous l'éclat du soleil
mardi 28 janvier 2014
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