lundi 2 septembre 2024
Place du Fer, Lavoûte-Chilhac, un dimanche d'août
vendredi 30 août 2024
La chapelle Sainte-Marie des Chazes
lundi 26 août 2024
mardi 20 août 2024
Chateau de Saint-Ilpize
lundi 19 août 2024
L'Abbaye Notre-Dame de Pébrac, août 24.
L'entrée
de l'église, où j'ai assisté à plein de beaux concerts, l'entrée de la
cour de l'Abbaye, où j'ai assisté à plein de beaux concerts, dont un il y
a 2 jours. Dès que l'ombre arrive, Isabelle et moi sortons nos
instruments. On s'assoit sur les chaises du café associatif l'Aurélie et
c'est parti pour tenter de croquer ce formidable et si harmonieux amas
de pierres sur lequel l'horloge marque toujours la même heure.
Du bleu, du blond, des hirondelles !
mercredi 22 mai 2024
Cantal
Voyage dans le Cantal, entre averses et éclaircies, entre le rocher de Bonnevie et le plateau du Limon.
La zone humide était un monde merveilleux que découvrait ce rideau de pluie ourlé d'éclats de soleil.
Chevreuils et milans, insectes et batraciens habitent ce petit bout du monde.
À Chastel-Murat, repos de l'après-midi, jambes étalées dans l'herbe, le dos calé par un rocher. Le ciel changeant fait varier ombres et lumières comme dans un kaleidoscope. J'opte pour le noir et blanc et trace d'un crayon paresseux la colline sacrée. Pourquoi sacrée ? Parce que j'y ai de sacrés souvenirs !
mercredi 13 mars 2024
La Roche Servière, à Prades (43)
Il a fait si beau aujourd'hui. Alors j'ai pris le vélo, filé à Prades et je me suis installée pendant une paire d'heures : peindre la Roche Servière, le flot d'une Allier boueuse et bruyante, le pont qui l'enjambe d'une seule arche fine comme une jambe de danseuse.
lundi 11 mars 2024
Le gardien de basalte
l'Allier en mars. À la confluence de la Desges et de l'Allier, ce beau rocher de basalte comme un gardien, le début de la crue, les prés en marmelade. Bonheur du jour : une compagnie de colverts passe au-dessus de moi, remontant la rivière.
mardi 26 décembre 2023
samedi 7 octobre 2023
mardi 19 septembre 2023
mardi 18 juillet 2023
lundi 13 mars 2023
Chanteuges en noir et blanc
Avant les orages, un rapide croquis sur mon carnet A5, le cul dans l'herbe tendre et en noir et blanc.
Arrivée du printemps à petits pas… Saint-Julien-des-Chazes, 12 mars
Aujourd'hui le thermomètre est monté à 20°, avec un petit soleil et à l'abri du vent, c'était magique ! Vallée de l'Allier, Haute-Loire.
dimanche 5 mars 2023
Mars : les vallées au soleil
Les dessins des beaux jours sont de retour. On les peint les yeux mi-clos, mains et visage caressés par le soleil, en cherchant de la lumière dans sa boîte d'aquarelle ou de gouache.
mardi 14 février 2023
vendredi 6 janvier 2023
Saint-Georges d’Aurac-Gare, l’exact milieu de nulle part
Une dame sur le quai vendait du café par les fenêtres de l’autorail mais ne rendait pas la monnaie à temps, laissant le train démarrer avec à l’intérieur des voyageurs arnaqués et impuissants. Rumeur ferroviaire ? la vendeuse indélicate est-t’elle l’Incarnation d’un démon ancien, d’un péché capital, même si son escroquerie restait mineure. Aujourd’hui la minuscule bourgade sommeille au cœur de ses prairies à vaches, réveillée par l’arrivée de quelques trains et des parties de pétanque à côté des mobs anciennes de Patrick. C’est ici que je viens parfois attendre, à son arrivée de Paris, mon amie Sylvie.
lundi 12 décembre 2022
« Bonjour, alors on dessine? Ouhlala vous dessinez pas la gare quand même : c’est moche ! » Même pas vexée : je me sens d’humeur pédagogique. Oui je dessine des gares, des maisons de garde-barrières et tutti quanti. La gare d’Arlanc est magnifique, elle a aujourd’hui par ce temps maussade l’exacte harmonie de gris bleu qu’il faut pour se marier au ciel du jour.
« Un bleu pisseux » dit la dame. Son abri de quai, ses encadrements de brique, ses aiguillages, son entrepôt, sa lampisterie et jusque aux bancs de bois adossés au bâtiment voyageur, tout concourt pourtant à sa beauté archétypale de « gare rurale d’une certaine importance ». (Secrets ferroviaires d'auvergne et un peu au-delà.)
Le destin des maisonnettes dans les campagnes est d’être habitées, en résidences principales ou secondaires, d’être relouées ou vendues après l’automatisation des barrières
ou la désaffection des lignes. À l’exception de quelques-unes, placées au mauvais endroit, trop isolées. La maisonnette ci-dessous, mal née entre la route et la carrière, n’a jamais trouvé preneur, sauf dans le cœur d’un garçonnet accueilli dans une famille du coin. Il la regarde comme idéale et console, par son rêve d’enfant pauvre, la porte murée d’un baillon de parpaing. (Secrets ferroviaires d'auvergne et un peu au-delà.)
vendredi 25 novembre 2022
Si la grand-mère du petit chaperon rouge avait été garde-barrière, elle aurait habité cette maisonnette. Le loup serait arrivé en train, après avoir remis une fiche horaire obsolète à la fillette, tromperie qui lui aurait assuré un avantage de quelques heures. Le chasseur n’aurait pas été chasseur mais cheminot : un roulant, qui se serait inquiété de ne pas voir la vieille dame à sa barrière, saluant comme à son habitude, les mains sur les hanches. Elle, la sentinelle du rail, ponctuelle comme il fallait l’être sur la voie, toute sa vie rythmée par le passage des trains, ne pouvait manquer son service un seul jour !
À cet homme, elle vendait des champignons à l’automne, il la connaissait un peu. Il aurait prévenu le chef de poste et à deux, auraient eu raison du loup. la vieille dame regurgitée serait retournée à ses poules, à ses horaires, à la sécurité de l’emploi. Plus tard, on verrait les jeunes cheminots lancer, depuis la locomotive, de petits papiers lestés de cailloux, des mots d’amour à l’intention du chaperon devenue adolescente.
"La maisonnette de la forêt, près de la Chaise-Dieu" in Secrets ferroviaires d'Auvergne et un peu au delà" éditions de la Flandonnière, 2022