jeudi 27 septembre 2007

Le chemin de Saint-Julien


Ce dessin, je l'ai fait sur le très beau chemin qui va de Bourleyre à Saint-Julien et que j'appelle le chemin de Saint-Julien. Il vous emmène entre les frènes et les merisiers, presque au faîte de la vallée et de là-haut vous déploie tout un petit monde. La pointe noire tout au fond, c'est la roche aguda, en son sommet la chapelle de Rochegude ; L'Allier se tortille dans sa vallée, un pont de fer l'enjambe ; la ligne de chemin de fer passe à côté de la route, sur un pont de pierre entre les piles duquel se tiennent les maisons. À gauche, on voit la chapelle Sainte-Marie, l'ancienne chapelle du couvent des Chazes. La route qui va du village à la Chapelle, passant le pont, est celle de la procession annuelle qui porte la belle vierge en majesté en robe bleue tenant l'enfant en robe rouge.
Bordée par la falaise basaltique, cette route continue jusqu'au Pradel, jusqu'en bord d’Allier, sur un banc de gravier d'où j'écoute le bruit de la rivière, menu et vif lorsqu'elle s'écoule sur les galets, accompagné d'un clapot plus lourd au franchissement du radier.


Devant, à droite, les jardins si bien travaillés dans lesquels il y toujours des jardiniers l'été que je salue en passant à vélo et à gauche, justement la route d'où j'arrive depuis Chanteuges et qu'emprunte, sur mon dessin, un petit car de la Maison Joubert, transportant des touristes venus faire du canoë dans les gorges.

Haute-Loire : le chemin des nuages


Suite à l'appel véhément exprimé par mon ami Bernard (voir commentaires de « une balade au soleil…», me voici amenée à vous présenter La photo du chemin des nuages (tiens c'est presque sa date anniversaire) qui effectivement ce jour-là partait bien -le dit chemin- des environs du rocher de Bounou. Pour y accéder plus commodément, une échelle avait été installée. Cette fameuse échelle, nous la retrouverons à plusieurs reprises et dans plusieurs lieux. A t'elle été mise là par ces Épierreurs dont il est souvent question au hasard du web?
(Comme sur cette page consacré à la Trace 2002 sur le Mézenc : légende des Epierreurs)

En tout cas, il est avéré qu'on la retrouve à Polignac en juin 2006, ainsi que l'année suivante. L'année 2006 est d'ailleurs une année faste pour l'échelle, puisque présente au rocher de Bounou, à Polignac, elle est aussi visible en septembre sur le Mézenc (à noter qu'à chaque fois il est question de ces fameux épierreurs…).

Existe t'il une communication mystérieuse entre Bounou et Polignac, avec des débouchés sur le Mézenc? et ce par le chemin des nuages? Ces hypothèses sont en tout cas prises très au sérieux par le professeur Emile Duchemin. Quant à moi, je remarque que l'accès au chemin par les échelles ne se situe que dans des lieux exceptionnels, généralement des éminences (Polignac, Bounou) toutes situées dans le Massif central pour l'instant, même s'il semble que certains voyageurs aient retrouvé trace du passage des Épierreurs jusqu'en Ecosse…

dimanche 23 septembre 2007

Une balade au soleil, du basalte au granite, de chapelles en villages…

Il y a quelques jours, mon ami Luc est passé me voir à Chanteuges et je l'ai emmené faire, depuis le matin, une belle et longue balade dans le coin. Le départ est à la Chapelle des Chazes, bijou de pierre enchâssé dans la roche (1), entre rivière et falaises. J'ai fait le dessin de la balade, un peu à la façon de mon ami Bernard Debelbeiss (les Carnets d’Archibald, ed. Chamina), sans tout à fait son talent, bien sûr… Le chemin passe au Pradel, prendre à gauche un sentier caillouteux et bordé de ronces qui monte bien. Il débouche dur la route de Prades à Vergues. Descendre à droite sur Prades (2). A Prades, on lève bien le nez pour admirer la grande falaise basaltique qui domine la plage, passé le pont, il faut continuer tout droit le long de la Seuge, emprunter un bout de la route, puis en pleine côte, prendre le sentier à droite (3). Ce sentier se transformera en sente assez raide en s'élevant au dessus de la rivière, pleine des crottes de la martre et du renard et fortement ravinée par les pluies de l'été. À la chapelle d’Estours (4), ce fut le temps d'un casse-croûte sorti du sac, puis le sentier descend pour passer la Seuge sur un petit pont et remonter jusqu'à Cubelles (5). Là, un beau robinet d'eau potable pour remplir la gourde! On marche alors sur le vieux plateau granitique, bien venté ce jour-là, avec ses cultures et ses pâtures et ses chaos, comme au rocher de Bounou.
À Charraix (fresques dans l'église, croix à boules), on sort un peu du village et à droite, direction le Mas (6) (c'est marqué) ; après les maisons, le sentier s'enfonce dans la forêt, suivre le balisage jaune pour arriver à Légal (7). Ne pas poursuivre sur la petite route, mais prendre à droite et longer la dernière maison. Le sentier descend dans les sous-bois, passe près de la cascade et rejoint Saint-Julien-des-Chazes (8). Très bonne fontaine municipale à Saint-Julien, on est arrivé! il n'y a plus qu'à traverser le pont sur l’Allier et retrouver La Chapelle au bord de sa petite route 500m plus loin. Compter 5 à 7 heures pour cette sortie … le temps de manger les mûres et de faire les photos :-)



lundi 17 septembre 2007

jeudi 13 septembre 2007

jeudi 6 septembre 2007


Le 28 août, passant par Clermont-Ferrand, je suis rentrée au musée pour une exposition sur les insectes. J'ai noté tout aussitôt sur mon calepin, avoir vu :
Le petit mars changeant
dont les écailles de l'aile sont tantôt mauves, tantôt brunes, selon l'angle de vue*
(phénomène optique : ses écailles sont striées de minuscules plis qui renvoient à l'œil une seule longueur d'onde, donc une seule couleur, par diffraction de la lumière).

L'hoplie bleue, dont j'avais vu cet été une éclosion telle au bord de la Desges, qu'on aurait dit des fleurs de myosotis dans un champ.
D'autres beaux coléoptères, dont :
- l’Oréine très belle, rayée de rouge ;
- l’Oréine magnifique, comme un bijou de cuivre.
La Cétoine splendide, que l'on ne peut voir car elle vit dans les frondaisons des arbres et n'en descend jamais.

* « en fait, il n'y a de perception qui ne se modifie à chaque instant » Henri Bergson, La pensée et le mouvant.